Quel est l’intérêt de récupérer ses propres graines ?
Bien sûr, elles sont gratuites mais les récupérer comporte bien plus d’atouts que vous ne l’imaginez ! Saviez-vous que la génétique de votre plante est importante ? Quand vous prélevez et gardez vos propres graines, vous allez apprendre à votre plante à se renforcer chaque année et à mieux supporter les aléas climatiques. La graine va également s’adapter à votre terre et à votre région. Plus vous garderez vos graines d’années en années, plus vos plants seront « éduqués », « robustes » et productifs.
Pour bien comprendre, voici deux exemples de cas concrets
La maladie. Si l’un de vos plants de tomates attrape le mildiou, une maladie provoquée par un champignon qui fait pourrir les tiges, feuilles et fruits des plants infectés, laissez le tranquille. La plante devrait se cicatriser toute seule et continuer à produire. Par contre, gardez bien ses graines car, l’année d’après, le plant infecté sera encore plus fort et se renforcera automatiquement contre cette maladie. L’arrosage. N’arrosez pas trop vos plantations. Un bon arrosage à la plantation en plus d’un bon paillage de 20 cm minimum devrait suffire. Si toutefois vous devez arroser, jamais en petite quantité car, les racines de votre plant resteront en surface et affaibliront la plante qui aura soif dès la moindre chaleur. Privilégiez un arrosage au coucher du soleil, la fraicheur du soir maintiendra l’humidité au sol. En arrosant pas ou peu, vous obligez votre plant à enfoncer ses racines au plus profond pour aller chercher la fraicheur nécessaire à son développement. Plus les racines seront profondes, plus votre plant sera vigoureux. Donc, en gardant vos propres graines, celles-ci enregistrent toute ce qu’elles ont pu subir l’année précédente pour ainsi, se renforcer après. En définitif, garder ses graines et les replanter d’années en années ne comporte que des bénéfices. Et plutôt que d’en racheter tous les ans, apprenez à vos plants à résister et ainsi vous profiterez d’un potager toujours plus beau ! Pensez-y 🙂